Qu’avez-vous pensé du cru 2017 de Plug&Start concernant les dossiers ?
On reçoit de plus en plus de projets de grande qualité, ce qui a rendu encore plus complexe la tâche du comité de lecture. Sur cette session, nous avons reçu un peu moins de 400 pré-inscriptions. Un pré-tri sur la qualité a d’abord été réalisé, nous avons ensuite contacté tous les pré-inscrits et retenu 49 dossiers.
Le comité de lecture a ensuite examiné et évalué ces 49 dossiers : cela a été compliqué parce qu’il y avait des éléments intéressants en quantité, des approches innovantes, beaucoup de professionnalisme et de qualité dans des tas de domaines différents. Il a été très complexe de retenir les 20 meilleurs projets. Nous avons également appelé tous les porteurs de dossiers non retenus pour leur dire qu’on allait les recontacter après les journées Plug&Start pour voir ce que l’on pourrait faire pour eux car il n’est pas dans nos habitudes de laisser des porteurs de projets au bord de la route.
Quelles sont les différentes typologies des participants ?
Il y a en fait 2 grandes typologies de porteurs en situation de tirer pleinement profit des journées Plug&Start.
La première travaille encore sur les étapes conceptuelles. Il y a bien souvent des « trous dans la raquette » car aborder toutes les problématiques est chose compliquée pour les porteurs, sans compter les domaines qui ne sont pas naturellement maîtrisés : il faut les guider sur la compréhension des éléments qui manquent à leur projet. Il leur est souvent très difficile de réunir autour d’eux les gens dont ils ont besoin.
La seconde rassemble des personnes qui sont allées au bout de la formalisation du concept. Elles ont préparé la première mise sur le marché, sont plus avancées en termes de maturité mais sont en panne de ressources… Le plus souvent leur plus grande difficulté réside dans l’échec à faire adhérer aux projets les acteurs dont ils ont besoin.
On imagine alors, avec elles, les moyens et les plans d’action pour sortir de cette situation. Ce sont parfois des choses très simples à corriger : lors de l’épreuve de la mise sur le marché du produit ou du service, ils ont souvent tendance à se focaliser sur les aspects techniques et oublient parfois d’écouter tout simplement leur cible.
C’est ce que Plug & Start souhaite leur apporter. Les participants ont dit avoir eu des « prises de conscience », des « déclics », des « ouvertures de réseaux », etc.
Y’a-t-il eu des grandes tendances chez les participants du Plug&Start 2017 ?
Comme à l’accoutumée, une majorité de projets avec une dimension TIC forte avec, à noter pour cette session, une progression visible des projets, dans le secteurs du medical, du tourisme et de la mobilité. On a également eu des projets dans les secteurs de l’alimentaire, de l’agro-industrie, et même dans les sciences sociales comme les ressources humaines.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que j’ai vécu la période où les porteurs de projets souhaitaient tous créer de nouvelles applications pour iTunes ou Android. Aujourd’hui, l’objectif n’est plus simplement de développer une application mais de proposer un service dont l’application serait un des supports. On constate indéniablement une maturité nouvelle par rapport à cet univers.
Je vois également de plus en plus d’entrepreneurs qui utilisent des outils récents, comme les chatbots ou les réseaux sociaux, pour imaginer de nouvelles opportunités grâce à des combinaisons intéressantes.
Comment voyez-vous l’évolution de Plug&Start ?
En 2016, nous avions initié une proximité avec un certain nombre de grands groupes. Quatre d’entre eux (Generali, Optic 2000, Coyote Système, Petit Bateau) ont souhaité s’engager à nouveau dans cette édition 2017. Cette année, nous avons accueilli deux nouveaux Grands Comptes avec Engie et Novoferm. D’autres s’intéressent de près à l’événement et sont venus en phase exploratoire… On espère bien pouvoir les compter parmi nous lors de la prochaine édition !
Pour les porteurs de projet, la promesse de pouvoir échanger avec des Grands Comptes est tenue. Dans notre écosystème, quelles que soient les compétences et le niveau des personnes, il y a vraiment une grande proximité entre tous ces acteurs (institutionnels, financiers, industriels, etc.) qui leur permet de se côtoyer naturellement et de s’investir aux côtés des projets. Ils sont curieux et ouverts à l’innovation, qu’ils recherchent des solutions pour leur propre entreprise, qu’ils souhaitent satisfaire une curiosité personnelle ou qu’ils ambitionnent de devenir le business angel d’un porteur de projet.
Quelles sont vos attentes pour les futures éditions ?
On commence déjà à faire notre bilan de l’édition 2017. On va rencontrer prochainement les parrains qui ont participé pour savoir ce qui leur a plu et ce qui pourrait être amélioré. On prend également contact avec les porteurs de projet pour savoir comment ça se passe de leur côté après Plug&Start.
Il y a aussi une très belle initiative puisque l’ensemble des porteurs de projet ont organisé une réunion entre eux, à leur initiative, pour se retrouver après l’événement. Je trouve cela très naturel et plein de bon sens. Je suis vraiment ravi de ce cru 2017 !
Un petit mot pour inciter les porteurs de projet à y participer ?
Plug&Start est la mobilisation de tout un écosystème. Les porteurs de projets sont toujours aussi enchantés d’y participer. C’est une réussite de montrer que cette mobilisation, qui va au-devant des porteurs de projet, est toujours pertinente.
Ne restez jamais isolés, soyez toujours ouverts à ce que des événements comme Plug&Start peuvent vous apporter. N’hésitez pas non plus à interpeller les personnes qui ont participé pour mieux connaître leur ressenti et vous faire une idée plus concrète de l’événement !
Merci à Jean-Michel Halm pour son témoignage.
Crédit photo : Pexels / Donald Tong
Publié le 6 juillet 2017 dans www.plugandstart.com
Pour en savoir plus :
Jean-Michel Halm : « Les porteurs de projet sont toujours enchantés de participer à Plug&Start » le 6 juillet 2017
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