La visite officielle du le jeudi 16 novembre 2017 à à Montpellier a débuté par une rencontre avec les start-up de l’hôtel « French Tech » de Montpellier.
A midi, le secrétaire d’Etat chargé du numérique a participé au salon du Digitworld summit. L’ après-midi, il a visité le Mas numérique de Villeneuve-les-Maguelone pour faire la connaissance des écoles numériques de la capitale héraultaise.
Sa visitera s’est clôturé par le lancement de la 2e édition des rencontres « Femmes du numérique… Femmes d’aujourd’hui » au Digital Campus de Montpellier. Un événement que le collectif des startupeuses de la ville ne manque pas. En septembre 2017, elles avaient manifesté leur ras-de-bol face à l’image masculine de l’entrepreneur véhiculée par certains médias.
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- Rencontre et échanges entre @mounir et les #startups #HealthTech de la @Mtp_FrenchTech à l’espace #FrenchTech #Montpellier le 16 nov. 2017 tweet de laurent Biasetti @lbiasetti
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- Mon tour des start-up continue à @Mtp_FrenchTech pour échanger avec les pépites de la #HealthTech. Heureux d’être parmi vous ce matin, je m’engage à vos côtés pour vous être utile et vous faciliter la vie ! tweet de Mounir Mahjoubi @mounir du 16 novembre 2017
Trois ans de labellisation French Tech
D’après Laurent Biasetti, directeur délégué de la French Tech Montpellier, les start-ups du territoire ont levé entre "250 et 300 M€" depuis 2014. 11 000 emplois sont liés au numérique sur la Métropole qui est également le 5e site français pour la recherche avec 7500 chercheurs et 60 000 étudiants.
Pour accompagner l’écosystème, plusieurs initiatives : la création de la SATT en 2012, le BIC (qui fête ses 30 ans en décembre et représente plus de 5000 créations d’emplois), le programme d’accélération Big Up for Startup ou encore les quelque 500 événements annuels autour du numérique (dont le DigiWorld Summit en novembre).
"Le moteur pour la structuration de cet écosystème, c’est la diversité des acteurs et la constitution des entrepreneurs en association, comme avec Leader Occitanie par exemple, affirme Karim Messeghem, du LabEX Entreprendre."
L’élément clef dans le cahier des charges de la labellisation, est la création d’un lieu "Totem". La future Halle French Tech sur le quartier Cambacérès (8 000 m2 de surface pour 28 M€ d’investissements) sera livré fin 2019. En attendant, l’écosystème se retrouve dans le bâtiment de l’ancienne mairie (3100 m2).
"Ce label est fondamental et reconnu dans le monde entier", assure Philippe Saurel, président de la Métropole, de retour de Chengdu en Chine. Avec sa vice-présidente, Chantal Marion, il rappelle que l’ex-Agglomération avait dû se constituer en Métropole pour obtenir la label, et de préciser "que l’accompagnement des entreprises à l’international est une réalité ici depuis longtemps".
Pass French Tech : Montpellier en grande forme
Le 18 octobre 2017, cinq start-ups de Montpellier obtenaient le Pass French Tech pour la saison 2017-2018. Deux primos lauréats (Qualtera et Advicenne), et trois renouvellements avec Matooma, Net Acheteur et TabMo. Depuis 2015, 21 entreprises de la Métropole ont obtenu le prix et 11 ont vu leur labellisation renouvelée. Montpellier se classe ainsi juste derrière Paris, en nombre d’entreprises labellisées sur son territoire.
Matooma : trois fois champion
Matooma a vu son Pass French Tech renouvelé cette année pour la troisième fois.
"Je pense que nous sommes les seuls en France," indique Frédéric Salles, co-fondateur ". C’est la preuve de notre bonne santé et d’une phase d’hypercroissance sur trois ans."
La start-up a réalisé 5,4 M€ de CA en 2016 et anticipe 8 M€ cette année. Sur les résultats nets, Frédéric Salles avance 1 M€ pour l’exercice 2017.
"Ce sont des critères, mais il y a aussi le déploiement à l’international. Sur les avantages, le Pass nous amène de la visibilité et un suivi. Il permet aussi de rencontrer ses pairs. Je serai d’ailleurs le 21 novembre 2017 au ministère de l’Économie, avec Bruno Lemaire et Emmanuel Macron pour une conférence sur la feuille de route économique du gouvernement."
Le dirigeant évoque aussi des relations facilitées avec bpifrance. Si la promesse d’accompagnement des lauréats semblent être une réalité, Frédéric Salles émet une réserve sur les implications business de cette labellisation.
"L’Union des groupements d’achat public a refusé de notre référencement, à cause de notre statut de "start-up". Depuis trois ans, on a reconnu notre travail mais nous n’avons pas d’accès privilégié au marchés publics, c’est regrettable. Les collectivités ont intérêt à travailler avec des start-ups dans leur domaine de compétence."
Les lauréats du Pass depuis 2015 : Awox, Matooma, Isotropix, Scimob, Pradeo, Private Sport Shop, Enova Santé, Tageos, Seclab, Dedienne Santé, Sensorion, I2A, Outremer Yachting, Sens Digital, Net Acheteur, TabMo, Web Geo Services, Medincell, Clic Emotion, Qualtera, Advicenne.
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- Laurent Biasetti, directeur délégué de la French Tech Montpellier
Publié par Pauline Compan le 07 novembre 2017 dans www.latribune.fr
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