Pierre Rinaldi : « Le manque de diversité des profils et des origines sociales est un frein au développement de la Tech » SESAMm est devenue l’une des “pépites” de la French Tech financière.

, dans le réseau de Philippe HENAUX, Victoria Di CARLO, Claire CRUGNOLA

Invité des Matinales du Flo en partenariat avec France Bleu et L’Est Républicain à Nancy, le jeune entrepreneur Pierre Rinaldi, cofondateur de la start-up messine SESAMm, a expliqué son parcours. Il détaille la manière dont son entreprise est devenue l’une des “pépites” de la French Tech financière.


Titulaire d’un bac pro avant d’intégrer HEC, le trentenaire Pierre Rinaldi a un profil atypique parmi la foule des dirigeants de la French Tech. Fils d’un technicien chimiste et d’une aide soignante de Mulhouse, il est aujourd’hui à la tête d’une des start-up les plus florissantes de Lorraine voire du Grand Est. Il fonde, avec des camarades d’HEC, SESAMm en 2014 et s’installe à Metz. Future leader dans le monde de la Fin Tech (technologie financière), l’entreprise «  prédit les fluctuations des marchés financiers, en surveillant l’humeur des réseaux sociaux avec du big data dans huit langues et avec 250. 000 sources différentes ». SESAMm intéresse plus d’un investisseur.

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Pierre Rinaldi, PDG de SESAMm préside aussi French Tech East et Lorraine Tech. Il se rendra bientôt au Japon avec la délégation présidentielle pour signer des contrats en Asie. (Photo ER /Frédéric MERCENIER).

Diversifier la start-up nation

Pierre Rinaldi a une vision précise de ’’la start-up nation’’ en France : « Le système des grandes écoles à la française nous pénalise. On manque de profil différent ! C’est très rare d’être capable de recruter quelqu’un qui ne sorte pas de Polytechnique. Pourquoi ? Parce que nos clients sortent de ses écoles. Et pour faire affaire en France, c’est indispensable d’en être », explique Pierre Rinaldi, contrarié. « Le manque de diversité des profils et des origines sociales est, pour moi, un frein au développement de la ’’Tech’’ en France. Alors qu’à Londres la moitié des entreprises de la Fin Tech sont dirigées par des personnes avec un bachelor en littérature. Le diplôme compte moins là-bas.  »

La concurrence est rude dans le monde de la ’’tech’’, toujours à la recherche d’investisseurs pour se tenir à flot, avant d’être racheté ou d’avoir un modèle économique viable. « En France, on ne doit pas chercher à tout prix à transformer les start-up en “licornes” à l’image de Facebook ou Uber qui deviennent des géants de l’économie numérique. Ça implique que les investisseurs publics et privés se concentrent sur quelques entreprises uniquement. Pour une start-up qui devient une ’’licorne’’, 400 autres font faillite faute de financement. Pis encore les licornes françaises ne durent pas. C’est le cas pour BlaBlaCar par exemple, qui a vite dégringolé à la bourse. Un réseau de petites start-up vivaces est préférable et surtout plus rentable à l’échelle du pays », conclut le start-upeur.

Publié par Martin LEVISSE le lundi 08 juin 2019 sur https://c.estrepublicain.fr/


La video youtube du 12 février 2019 de la candidature de French tech East au label Capitale French Tech le 03 avril 2019.


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A gauche : Pierre RINALDI, cofondateur et CEO de (SESAMm, il est également président de LORnTECH et président de French tech East labellisée Capitale French Tech le 03 avril 2019.

Pour en savoir plus :

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- LORnTECH Philippe Hénaux : Conjuguer le présent au futur...
- LORnTECH : Le numérique lorrain cherche encore ses « Licornes » en juin 2016
- 11 novembre 2016, Le Paddock , bâtiment totem à Nancy, exemple à suivre
- Les bâtiments totem de la French Tech
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- SESAMm, la fintech qui détecte l’humeur des marchés financiers, lève 2,6 millions d’euros le 12 mars 2018
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