Les anciens écosystèmes locaux labellisés French Tech - à savoir les 13 Métropoles French Tech françaises (dont LORNTECH) et les 22 Hubs French Tech internationaux -, ont été enterrés. Ils sont désormais remplacés par 13 Capitales French Tech et 86 Communautés French Tech, officialisées le 03 avril 2019 par Kat Borlongan, directrice de la Mission French Tech, et Cédric O, secrétaire d’État en charge du numérique, depuis le campus Station F à Paris.
Replacer les entrepreneurs au cœur de l’initiative
Contrairement aux anciens labels, pilotés par des acteurs publics et privés locaux ainsi que par des entrepreneurs, l’idée des Capitales et Communautés est de permettre aux entrepreneurs de reprendre la main sur l’initiative.
Leur but est de fédérer les écosystèmes locaux et valoriser localement les scale-up du territoire pour organiser le label autour d’elles.
« La French Tech a très bien réussi à son lancement car elle était portée par des entrepreneurs. Face au succès grandissant, les politiques se sont emparés du sujet. Par éviction naturelle, et parce que les entrepreneurs doivent aussi s’occuper de leur business, certains boards de French Tech ont été menés par des gens qui n’étaient pas entrepreneurs et n’avaient que ça à faire », estime Cédric O. « Mais la valeur est créée par les entrepreneurs, et le rôle de la puissance publique doit simplement servir à mettre en valeur l’écosystème ».
Ainsi, au moins 75% des membres des boards des Communautés French Tech et Capitales French Tech sont « des entrepreneurs (fondateurs ou ex-fondateurs) ou des dirigeants (niveau Comex, VP ou directeur) de startups, et aucun des autres membres ne doit avoir de droit de veto sur les décisions prises collectivement par les entrepreneur(e)s », souligne Kat Borlongan.
La présidence de la Capitale French Tech East a été confiée à Pierre Rinaldi, cofondateur de la jeune pousse SESAMm à Metz.
La Capitale French Tech East compte au moins cinq entreprises lauréates du Pass French tech dans son écosystème
la Lorraine : LORNTECH compte trois startups (SESAMm, Netlooks et Ewattch) qui ont obtenu ce label national qui récompense et aide les entreprises les plus prometteuses.
l’Alsace, compte aussi trois "Pass French Tech" dans ses rangs, Axilum Robotics , 2CRSI et My Food.
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- A gauche : Pierre RINALDI, cofondateur et CEO de (SESAMm, il est également président de LORnTECH et président de French tech East labellisée Capitale French Tech le 03 avril 2019.
Pierre RINALDI
CEO de SESAMm Pass French Tech
Président de French Tech East
Bonjour, je suis Pierre RINALDI, le cofondateur et COO de SESAMm , je suis également président de LORNTECH.
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- Emmanuel RUFFENACH, directeur général de 2CRSI.
Emmanuel RUFFENACH
Directeur 2CRSI / Pass French Tech
Membre du board French Tech East
Bonjour, je suis Emmanuel RUFFENACH, directeur général de 2CRSI.
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- Nicolas BABEL, société EWATTCH et vice-président de LORnTECH, en charge des scale-up et du développement international.
Nicolas BABEL
CEO Ewattch / Pass French Tech
Membre du board French Tech East
Bonjour, Nicolas BABEL, société EWATTCH et vice-président de LORnTECH, en charge des scale-up et du développement international.
Matthieu URBAN
Managing Partner My Food
Pass French Tech
URBAN Matthieu, cofondateur de My Food.
Intervenant (Johan NAZARALY)
Cofondateur de My Food également.
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- La French Tech East obtient le label « capitale » le 03 avril 2019 A gauche : Pierre RINALDI, cofondateur et CEO de (SESAMm, à droite, Nicolas PELISSIER, président de 45-8 Energy, VP deep tech et partenariats de LORNTECH.
Nicolas PELISSIER
Président de 45-8 Energy
Membre du board French Tech East
Je suis Nicolas PELISSIER, je suis le président de 45-8 Energy. Je suis également le VP deep tech et partenariats de LORNTECH.
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- Stéphane THIOLY, cofondateur de A-Venture qui est un fonds d’investissement de capital-risque, basé entre Paris et Nancy.
Stéphane THIOLY
DG A-Venture
Membre du board French Tech East
Je suis Stéphane THIOLY, je suis le cofondateur de A-Venture qui est un fonds d’investissement de capital-risque qui est basé entre Paris et Nancy. Je suis vice-président de l’association LORNTECH en charge de l’accès au financement et de l’accès au marché.
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- Jean-Baptiste BONICEL, cofondateur de l’entreprise Very Road Trip.
Jean-Baptiste BONICEL
CEO Very Road Trip
Membre du board French Tech East
Jean-Baptiste BONICEL, je développe l’entreprise Very Road Trip que j’ai cofondée.
Stéphane THIOLY
Depuis la création de la French Tech, on a observé, en tout cas nous, en tant que fonds d’investissement, une grande différence. À titre d’exemple, on a une start-up qui s’est installée aux États-Unis à l’époque, et les investisseurs américains ne souhaitaient pas investir dans une boîte française. Et donc c’est pour ça qu’on a dû la déplacer aux États-Unis, pour pouvoir avoir des investisseurs américains et chinois. Et depuis la création de la French Tech, cet état d’esprit des pays étrangers vis-à-vis des start-up françaises a énormément évolué.
Emmanuel RUFFENACH
Au Pass French tech, ça nous a donné la visibilité, beaucoup de personnes qu’on rencontre participent aussi à French Tech et évidemment, de la notoriété dans un écosystème qui nous aide au quotidien.
Johan NAZARALY
Managing Partner My Food
Pass French Tech
Une reconnaissance de notre travail en tant qu’entreprise, et ça permet d’être valorisé en tant que leader de son secteur et aussi, de pouvoir rencontrer des gens du même cadre pour faire des affaires ensemble et faire évoluer l’écosystème.
Stéphane THIOLY
C’est important de faire partie de cette mouvance de la French Tech, et c’est pour cela que c’est important pour nous que le Grand Est devienne capitale French Tech.
Pierre RINALDI
Pour moi, être capitale French Tech, c’est synonyme de réussite. Et notamment de réussite en termes de start-up et d’avoir des scale-up présentes dans la région.
Nicolas PELISSIER
Permettre à nos start-up de rayonner au niveau national et international, grâce à l’application, au support d’une capitale French Tech. Et la deuxième chose, c’est augmenter l’attractivité du territoire en vue de faire venir des investisseurs à nouveau, et pourquoi pas des autres start-up qui veulent rejoindre notre écosystème extrêmement dynamique.
Nicolas BABEL
Le rôle de French Tech East va être d’aider les entrepreneurs. Moi, j’ai mis six ans à développer ma société, qui je pense, avec un accompagnement tel qu’on peut proposer, permettrait de mettre seulement peut-être deux ou trois ans en fournissant tout de suite les bons outils, en faisant des comités d’accélération, en montrant tout un panel de possibilités d’outils, que ce soit au niveau financement, accompagnement, partenaires, que ce soit pour le développement des scales-up ou pour le développement international. Donc nous allons pousser, aider les sociétés à accélérer vers l’international et en termes de croissance de chiffre d’affaires.
Nicolas PELISSIER
Notre écosystème, il a déjà été prouvé. LORNTECH a eu la chance d’être une métropole French Tech et on a réussi à fédérer un écosystème déjà robuste et dynamique. L’idée maintenant, c’est de transformer l’essai.
Matthieu URBAN
À continuer à construire l’innovation ensemble. L’innovation, ça peut se faire tout seul, mais c’est quand même mieux de le faire ensemble, avec des entreprises qui ont des synergies soient commerciales ou soit en résolution de problèmes utilisateurs. Donc du coup, plus on arrivera à être fort ensemble localement, plus on arrivera à construire des pôles innovation sur des thématiques qui pourraient être éloignées et distantes, et finalement se retrouvent entre l’agriculture urbaine et les serveurs informatiques. Donc il peut se passer des choses assez incroyables.
Jean-Baptiste BONICEL
Il y a énormément de boîtes, il y a énormément de personnes qui veulent faire, vraiment des faiseurs que ce ne soit pas forcément que des entreprises, ça peut être aussi ceux qui les accompagnent. Comme LORNTECH par exemple.
Stéphane THIOLY
Et depuis ces cinq dernières années, on a vu une grande évolution de l’écosystème numérique et des start-up dans la région. Oui, aujourd’hui, nous avons tout à fait la possibilité de pouvoir faire émerger les scales-up, nous avons l’écosystème pour, nous avons les porteurs de projets pour, nous avons les privés qui accompagnent ces start-up pour. Il n’y a aucune raison pour laquelle une start-up ne pourrait pas bien se développer.
Pierre RINALDI
Sur notre territoire, nous avons plusieurs acteurs pour nous accompagner, que ce soit au niveau de l’accompagnement dans nos développements de start-up, c’est-à-dire des conseils, du financement, de la promotion et également, des personnes qui sont là pour nos conseils en moyens de distribution.
Jean-Baptiste BONICEL
East Tech ne devrait pas être capitale, elle doit être capitale, parce que ce serait quand même hallucinant, avec toute l’effervescence et toutes les activités qu’il y a ici, qu’on ne puisse pas le devenir. Ça permettrait de porter beaucoup de projets, d’avoir aussi un rayonnement international qui ne serait pas forcément le même. Je pense qu’il y a largement assez de forces ici pour porter ce projet.
Stéphane THIOLY
Les atouts du territoire aujourd’hui pour devenir capitale French Tech, le grand atout, c’est la présence centrale en Europe, le fait qu’on ait plusieurs frontières avec des pays européens comme la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne et la Suisse. Aujourd’hui, nous travaillons déjà actuellement au sein des différentes associations dans la région, avec les pays limitrophes. On est en partenariat avec l’Allemagne, on est en partenariat avec le Luxembourg, ce qui permettra aux start-up de la région de pouvoir s’ouvrir à d’autres marchés et surtout aussi, les start-up d’autres pays, de pouvoir venir, avoir une activité dans la région Grand Est.
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- Patrick REIN, Directeur Général de Enov Campus à KM0
Membre du board French tech East labellisée Capitale French Tech le 03 avril 2019
French Tech Alsace
Patrick REIN
Directeur Général de Enov Campus à KM0 à Mulhouse
Membre du board French Tech East
French Tech Alsace
Et aujourd’hui, nous accueillons déjà des entreprises suisses ou allemandes. Nous sommes connectés avec la Suisse, l’Allemagne, le Canada pour l’instant, et nous avons aussi des contacts sur d’autres pays comme l’Afrique du Sud. Nous souhaitons véritablement travailler avec la French Tech pour développer le réseau.
Nicolas BABEL
Tout le monde peut créer une entreprise. J’ai créé ma société en 2012, j’étais plutôt pas très bon à l’école, je viens d’un milieu social simple et par contre, je suis passionné de créations d’entreprises, de développement et je me suis formé, j’ai fait beaucoup de réseaux et ce qui m’a permis de créer une société, alors qu’en plus, je suis basé dans les Vosges. Même dans les Vosges, même à Saint-Dizier-des-Vosges, on peut créer une société qui se développe.
Nicolas PELISSIER
C’est un peu un miroir de ce qu’est la France, la France Républicaine. C’est le fait de pouvoir donner sa chance à n’importe qui. Et aujourd’hui plus que jamais, grâce à des écosystèmes dynamiques, on arrive à faire émerger des start-up de toutes les bonnes volontés qui ont vraiment la seule ambition de faire changer le monde à leur niveau, à leur échelle.
Pierre RINALDI
La Tech for Wood permettra notamment de transformer notre environnement, de le préserver et de le promouvoir.
Nicolas PELISSIER
Tech for Wood, pour moi, c’est changer le monde, mais de manière très concrète, avec des actions concrètes. On arrête de discuter, on agit. Aujourd’hui, la recherche a toujours du mal à transformer. On a de très belles choses qui sont faites en recherche fondamentale dans nos différents organismes, dans nos différentes universités. L’idée maintenant, c’est de trouver des porteurs de projets, de faire émerger ces technologies et d’en faire vraiment des belles start-up. De mettre un certain nombre d’actions concrètes en place, l’idée c’est effectivement de trouver des porteurs de projets et de les mettre en face de projets qu’il n’y a plus qu’à porter, entre guillemets, et de faire en sorte que tout ce petit monde matche bien.
Pierre RINALDI
La Deep Tech, c’est le présent, c’est l’avenir, mais surtout, c’est une vague à ne surtout pas manquer. Au-delà du 2.0, du 3.0, c’est très clairement le futur.
Nicolas BABEL
Tout le monde peut devenir entrepreneur, ce n’est qu’une question de volonté.
Jean-Baptiste BONICEL
French Tech East, c’est vraiment des entrepreneurs pour les entrepreneurs, par des entrepreneurs.
Stéphane THIOLY
Si French Tech East gagne, on est tous gagnants.
Nicolas BABEL
Si French Tech East gagne, on gagne.
Nicolas PELISSIER
Si French Tech East gagne, évidemment, on gagne.
Jean-Baptiste BONICEL
Si French Tech East gagne, on gagne.
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- Cédric CARON, Stephane Thioly, Nicolas PELISSIER, Pierre Rinaldi, Nicolas Babel, Jean-Baptiste Bonicel, Xavier Lefevre, Frederic SCHNUR, Christian WAGNER. (photo Claire Crugnola) LORNTECH se dote d’un nouveau bureau d’entrepreneurs, pour les entrepreneurs le 6 décembre 2018.
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- FrenchTechSudChampagne @FrenchProsthesi · 16 juin 2020
@FrenchTechEast La French tech East a été labellisée Capitale French Tech le 03 avril 2019 @sesamm_inside @Ewattch netlooks @axilumrobotics @2crsi @myfood sont #pass French Tech https://reseau-healthtech.fr/La-French-tech-East-labellisee-Capitale-French-Tech-le-03-avril-2019.html
Pour en savoir plus :
LORnTech : Axelle Lemaire et Christian Eckert le 9 octobre 2015 à TCRM-Bliida bâtiment Totem de Metz
LORnTECH Philippe Hénaux : Conjuguer le présent au futur...
LORnTECH : Le numérique lorrain cherche encore ses « Licornes » en juin 2016
11 novembre 2016, Le Paddock , bâtiment totem à Nancy, exemple à suivre
Les bâtiments totem de la French Tech
Depuis juin 2017, Victoria Di Carlo est responsable de la communication LORNTECH
SESAMm, la fintech qui détecte l’humeur des marchés financiers, lève 2,6 millions d’euros le 12 mars 2018
LORNTECH : Bienvenue au QUAI ALPHA le 26 juin 2018 !
Lorntech se dote d’un nouveau bureau d’entrepreneurs, pour les entrepreneurs le 6 décembre 2018.
Pierre Cuny élu président du Sillon lorrain le 11 décembre 2018
Alsace et Lorraine main dans la main le 11 février 2019 pour décrocher le sésame "Capitale French Tech"
La French tech East dans les starting-blocks pour le label Capitale French tech le 1er mars 2019
Annonce des labellisations Capitales & Communautés FrenchTech le 03 avril 2019 à @FrenchTechCtral Paris
LORNTECH devient capitale French Tech en s’associant avec l’écosystème alsacien le 03 avril 2019
Lorraine et Alsace créent la capitale “French tech East”le 03 avril 2019
La French tech East labellisée Capitale French Tech le 03 avril 2019
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