Franck MOUTHON, président de France Biotech et Olivier NATAF, président de Astrazeneca France.

Franck MOUTHON, président de France Biotech Fabien GUEZ, journaliste au centre et Olivier NATAF, président de Astrazeneca France sur le plateau de Check Up Santé pour l’enregistrement de l’émission le 29 mai 2020.

Fabien GUEZ
Merci vraiment d’être présents tous les deux sur le plateau. Juste avant de démarrer, peut-être un petit pitch sur ce que vous faites. Olivier NATAF, patron d’AstraZeneca France.

Olivier NATAF
Oui. AstraZeneca France, laboratoire anglo-suédois, très impliqué dans les maladies chroniques, puisque c’est ce dont on va parler aujourd’hui, donc cardiovasculaires, rénales métaboliques, maladies respiratoires et le cancer. Donc nous sommes présents en France à La Défense en termes de siège et aussi avec une usine à Dunkerque.

Fabien GUEZ
Je sais que vous êtes très présents aussi au niveau de la vaccination.

Olivier NATAF
Au départ, ce n’est pas notre cœur de métier, mais effectivement en ce moment, on a un partenariat, et puisque l’on parle de partenariat public-privé dans cette émission, on a un partenariat avec l’université d’Oxford pour développer, produire leur vaccin contre le Covid.

Fabien GUEZ
Franck MOUTHON, vous êtes patron de France Biotech.

Franck MOUTHON
Oui. France Biotech, c’est une association qui a maintenant plus de 20 ans, qui anime l’écosystème de l’innovation santé en France. Vous avez en France un écosystème d’à peu près 1 700 entreprises dans le domaine de la santé avec Biotech, MedTech, e-santé. Et le but de France Biotech évidemment, c’est de contribuer à l’attractivité et à la compétitivité des entrepreneurs dans le domaine de l’innovation santé.

Fabien GUEZ
Et vous-même, vous dirigez ?

Franck MOUTHON
Moi, je suis PDG et cofondateur d’une entreprise qui s’appelle Theranexus et qui conçoit et développe des candidats-médicaments dans les maladies neurologiques.

La Coalition Innovation Santé contribue à désengorger le système de soins

Fabien GUEZ
Alors justement, pour en revenir à Coalition Innovation Santé, qui a eu cette idée géniale de fonder, de créer Coalition Innovation Santé et pourquoi surtout ?

Olivier NATAF
Commence, Franck.

Fabien GUEZ
Franck, allez-y.

Franck MOUTHON
En fait, l’idée géniale est venue des médecins qui nous ont contactés au sein de France Biotech. On était à peu près la semaine du 10 mars. Ils nous ont contactés en nous disant, « est-ce qu’il y aurait des possibilités que vos innovations puissent permettre aux patients… »

Fabien GUEZ
On démarre juste avant le confinement alors ?

Franck MOUTHON
Exactement. Quelques jours avant le confinement. Donc ils ont senti ça sur le terrain parce qu’ils craignaient pour les patients atteints de maladies chroniques qu’ils soient atteints du Covid. Donc l’idée était de dire, « qu’est-ce que l’on pourrait mettre en place pour que les patients, au lieu de passer deux jours, passent deux heures ? Est-ce qu’il y a des innovations qui permettraient de faire ça ? » Sur cette base-là, je me suis rapproché de France Digitale et de MedTech in France pour faire un appel à manifestation d’intérêts pour trouver des solutions pour que ces patients atteints de maladies chroniques ne perdent pas l’opportunité d’être pris en charge et d’avoir un parcours de soins qui était optimisé dans cette période de crise. Et là, Olivier m’a contacté quand il a vu effectivement passer sur LinkedIn cet appel à manifestation d’intérêts.

Fabien GUEZ
C’est original de faire un appel sur LinkedIn quand même.

Franck MOUTHON
Et il m’a dit…

Fabien GUEZ
Ça veut dire que vous n’avez pas trois relations sur LinkedIn. Vous en avez plus que trois.

Franck MOUTHON
Je n’étais pas le seul. Et Olivier, on se connaissait, en tout cas, on s’était au Conseil d’administration du LEEM, et il m’a contacté en me disant, « moi, ça m’intéresse et il faut que l’on transforme cet appel à manifestation d’intérêts en coalition et appel à projets pour effectivement implémenter et faire en sorte que les projets soient directement applicables sur le terrain pour éviter cette perte d’opportunité de prise en charge pour les patients chroniques. »

Fabien GUEZ
Donc à partir de là, vous avez contacté les deux autres fondateurs de cette coalition ?

Olivier NATAF
En fait, Franck a fait le lien, mais pour vous donner une chronologie, c’est intéressant d’avoir des chiffres. Le 10 mars. Le 16 mars, j’appelle Franck. Le 20 mars, on monte la coalition avec un opérateur, Digital Pharma Lab, qui a la spécialité justement d’accompagner des startups en e-santé. Le 24 mars ou 25 mars, on lançait l’appel avec un communiqué de presse et le lendemain, en une matinée, on avait 167 projets qui étaient soumis sur la plateforme que l’on avait mise en place, donc pour répondre à ces besoins que les médecins avaient identifiés.

Crise sanitaire : La Coalition Innovation Santé permet de prendre en charge les maladies chroniques

Fabien GUEZ
Vous êtes sûrs que l’on était bien en France ? Parce que c’est un petit peu le pays de l’inertie, donc c’est assez étonnant de…

Olivier NATAF
Mais pas du tout. Il suffit d’ouvrir les portes et vous vous rendez compte qu’en fait, il y a un écosystème extrêmement dynamique.

Fabien GUEZ
Que les bonnes personnes ouvrent les bonnes portes aussi quand même pour que ça…

Olivier NATAF
Non, regardez. 167 soumissions en une matinée et l’on est à plus de 400 projets. On en finance déjà 10. Il y en a encore 10 qui sont en recherche de financements, donc on va en soutenir 20 qui sont en déploiement de manière extrêmement rapide puisque là, on parle de quelques mois.

Fabien GUEZ
On va en parler. Donc les deux autres un petit peu fondateurs, c’est France Digitale et MedTech in France ?

Olivier NATAF
Oui.

Fabien GUEZ
C’est ça, non ?

Franck MOUTHON
Tout à fait. C’est-à-dire que quand on a créé effectivement la coalition, on s’est d’abord réunis à quatre parce que l’on drainait suffisamment l’écosystème de l’innovation en santé ensemble et c’était le but. C’était le but de pouvoir attirer le plus vite possible des porteurs de projets, des innovateurs, qui se tournent éventuellement, qui opèrent des virages dans leurs innovations pour les appliquer à la prise en charge de maladies chroniques.

Fabien GUEZ
Justement, qu’est-ce que vous entendez par « désengorgement de l’hôpital » qui a quand même été assez engorgé ?

Olivier NATAF
Il y avait deux objectifs clés. Le désengorgement effectivement du système de soins, mais aussi la continuité des soins. Puisque l’on partait effectivement du constat qu’il fallait absolument que les patients atteints de maladies chroniques, le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies respiratoires, le cancer continuent à se faire soigner, à être suivis et à ne pas se négliger finalement.

Fabien GUEZ
Bien sûr.

Olivier NATAF
Ce qui nous fait peur parce que l’on pense que c’est quand même en train d’arriver ou arrivé dans cette période de confinement.

Fabien GUEZ
Parce que beaucoup disent à juste titre que l’effet du confinement aura plus d’impact sur la santé que le virus lui-même.

Olivier NATAF
C’est ça. C’est ce que certains appellent « l’épidémie silencieuse ». C’est une seconde vague qui ne serait pas celle du Covid, mais celle de patients qui ont des maladies chroniques et qui auront vu leur maladie progresser ou empirer. Donc le désengorgement des soins, effectivement c’était un objectif, mais qui a nécessité, vu la période sur laquelle ça a duré, une rapidité. Peut-être que l’on ne va pas prétendre que c’est sur ça que l’on a eu un impact, mais aujourd’hui, les premiers projets ont été sélectionnés le 10 avril et les premiers niveaux d’implémentation auront été faits le 13 mai. Donc vous voyez que pour la continuité des soins dans le post-Covid, c’est là que l’on pense que l’on va avoir vraiment un impact particulier et extrêmement intéressant pour les patients.

Objectif : Permettre le développement et la mise en œuvre de solutions innovantes en santé

Fabien GUEZ
Bien sûr. Pour reparler de l’appel à projets et du financement, ce financement a pu se faire grâce évidemment à tous les partenaires que vous avez réunis.

Franck MOUTHON
En fait, comme l’a dit Olivier, sept jours après, on avait 50 partenaires qui se sont associés, donc ça a été magique, je trouve. C’est une aventure humaine inoubliable.

Fabien GUEZ
**(00.06.24) aimerait avoir des partenaires si rapidement comme vous, oui.

Franck MOUTHON
Et en fait, Olivier nous a recommandé Digital Pharma Lab qui a joué bien plus de rôles qu’un simple opérateur. Je pense qu’ils ont été aussi dans la stratégie. Ça a été extrêmement intéressant. Le système était simple. Il a été pensé comme ça dès le début. C’est-à-dire que les projets arrivent. Ils répondent à un besoin. On les met en face d’utilisateurs qui sont capables d’implémenter la solution parce que ça, c’est extrêmement important. On voulait absolument que ce soit implémentable directement sur le terrain. Et chaque projet qui était présenté devait présenter à la fois son innovation et un utilisateur, un bénéficiaire. Ça pouvait être un pharmacien. Ça pouvait être un patron de réa. Ça pouvait être une association de patients. À chaque fois, il fallait ce lien. C’était un prérequis. Une fois que l’on avait ce lien, il était présenté en Comité de déploiement et ces 50 partenaires avaient la possibilité de financer les projets au choix justement de l’innovation, de l’impact que ça pouvait avoir sur le terrain. Donc ça a été extrêmement efficace de ce point de vue là.

Fabien GUEZ
Les financements étaient à hauteur d’un million d’euros. C’est ça ?

Olivier NATAF
En fait, collectivement, ça a été un financement d’un million d’euros pour les premiers projets sélectionnés. Ce que l’on envisage, c’est qu’au bout du compte, il va y avoir 2 à 2,5 millions d’euros investis dans l’e-santé par, en particulier, les laboratoires pharmaceutiques partenaires puisque l’on est une vingtaine partenaires et la sélection et le déploiement de ces solutions, elles ont été revues par des Comités d’une centaine de personnes de l’ensemble de nos entreprises. Donc je pense que l’on peut être très fiers effectivement de l’ensemble de mes collègues des laboratoires pharmaceutiques qui se sont vraiment beaucoup impliqués et qui en plus font ce financement. Et ça correspond du coup, à une injection de capitaux dans l’e-santé pour une vingtaine de startups avec, on l’espère, un abondement aussi public de la part de Bpifrance qui est aussi partenaire.

Coalition Innovation Santé : De nombreux projets sélectionnés et évalués

Fabien GUEZ
Alors ces projets évidemment existaient déjà, mais vous avez un peu participé à la finalisation de ces projets.

Franck MOUTHON
En l’occurrence, effectivement, le but était de faire en sorte qu’ils soient implémentables, donc c’était les dernières étapes qui étaient financées à travers ces choix. Ce que dit Olivier, ce que moi, j’ai trouvé absolument incroyable, c’est qu’en même temps que l’industrie pharmaceutique s’est engagée à soutenir ces startups pendant cette période-là, elle a aussi mis à contribution une centaine d’experts, en interne de leurs structures, pour participer à l’évaluation, pour aider à l’implémentation. Moi, j’ai trouvé ça…

Fabien GUEZ
J’imagine que vous n’avez pas été les quatre à sélectionner.

Olivier NATAF
Ah non, non. **(00.08.49) pour les 400 projets.

Fabien GUEZ
Évidemment.

Olivier NATAF
Mais il est extrêmement important de dire aussi que la BHP et Vivalto Santé qui sont nos partenaires aussi dans ce projet ont joué un rôle absolument crucial et prédominant. Puisqu’après, encore une fois du besoin jusqu’à l’implémentation, il faut que ça leur serve à quelque chose, et donc ils ont été absolument clé.

Fabien GUEZ
Alors on va donner quelques exemples. D’abord le premier, c’est BORAconnect.

Olivier NATAF
BORAconnect, c’est un projet effectivement que l’on soutient à AstraZeneca, en partenariat avec GSK, GlaxoSmithKline, de la société Biosency. C’est donc un bracelet connecté pour des patients qui souffrent d’insuffisance respiratoire et vous imaginez bien que le Covid déclenchant une infection respiratoire, il est extrêmement important pour ces patients, quand ils sont atteints du Covid, après qu’ils sortent de l’hôpital, ou à risques, d’être suivis. Donc grâce à ce partenariat…

Fabien GUEZ
Et ce bracelet détecte pas mal de paramètres ?

Olivier NATAF
Voilà. Effectivement, le bracelet va pouvoir permettre de suivre la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la saturation en o2 et avoir justement pour le médecin, une visualisation pour les professionnels de santé, qui va permettre de suivre les patients à distance.

Fabien GUEZ
Évidemment objet connecté. Évidemment, le médecin est alerté s’il y a le moindre problème.

Olivier NATAF
Exactement. Le médecin est alerté. Il y a la plateforme. Il y a une appli. Du coup, ils peuvent suivre ça à distance. Cela va bénéficier à 600 patients dans des centres hospitaliers, donc c’est vraiment une étape assez importante.

Fabien GUEZ
La solution Ambulis.

Franck MOUTHON
Ambulis proposée par Domicalis qui est effectivement en lien avec Vivalto, qui là, pour le coup, est le suivi à domicile postopératoire qui permet effectivement d’éviter de mettre à risques des patients qui ont été opérés dans un contexte de Covid*(00.10.28).

Fabien GUEZ
Postopératoire ? Pas seulement post-hospitalisation ? C’est postopératoire ?

Franck MOUTHON
Postopératoire et post-hospitalisation **(00.10.31) possibilités. Donc ça permet effectivement d’éviter d’avoir un surrisque lié à la présence encore maintenant du Covid.

Olivier NATAF
Un troisième **(00.10.41).

Fabien GUEZ
Oui. Bien sûr.

Olivier NATAF
Domicalis, Vivalto santé, soutenus par Roche et Lilly. Donc à chaque fois, vous avez le trio…

Fabien GUEZ
Donc il y a une application un petit peu de plusieurs partenaires.

Olivier NATAF
Voilà, exactement.

Fabien GUEZ
Qui sont synergiques les uns, les autres.

Olivier NATAF
Oui, oui. Exactement.

Fabien GUEZ
Un troisième exemple ?

Franck MOUTHON
Oui. Je voulais ajouter Anamnèse que je trouve un très beau projet parce que vous avez vu dans les journaux, la perte d’opportunités de prise en charge dans les maladies psychiatriques qui sont de deux natures. Vous avez la nature des patients qui étaient déjà atteints de troubles psychiques avant le confinement et où là, ils étaient complètement en perte de lien avec le système de soins. Et puis vous avez tous les patients qui apparaissent aujourd’hui, liés au confinement, liés à la crise économique, où il commence à y avoir des suicides qui viennent là. Donc là-dessus, ce que propose Anamnèse et qui est en train d’être implémenté sur le terrain auprès des soignants et des aidants, donc c’est très important, c’est de ramener ces patients au système de soins et donc de les entraîner à travers des outils de coaching, toujours de la e-santé, pour les accompagner dans le fait de revenir près du système de soins. Et vous savez que c’est des malades qui sont très particuliers justement par rapport au système de soins et ça, je trouve que c’est extrêmement important dans ce contexte-là parce que, comme Olivier l’a dit, il y a une crise dans la crise qui va être la suite, qui va être effectivement toutes les conséquences du confinement, de la perte d’opportunités de diagnostics, perte d’opportunités de prise en charge et il faut absolument, effectivement, que l’on règle ce problème-là maintenant.

Fabien GUEZ
Pour finir, Coalition Innovation Santé, c’est éphémère ? Il va y avoir une suite ? Peut-être qu’il faut en profiter de ce mouvement.

Olivier NATAF
Absolument. Ce qui est bien, c’est que quand on a un projet qui a un début et qui a une fin et que l’on peut analyser et qui peut avoir délivré quelque chose. C’est extrêmement important d’avoir un impact et de pouvoir le mesurer, pouvoir l’établir. Après, il est aussi important que dans les enseignements que l’on en tire, on puisse redémarrer sur quelque chose de peut-être plus pérenne qui soit moins lié à la crise. Et ce que vous disiez, quand on dit, « et pourtant, on est bien en France », c’est, « eh bien oui. On est bien en France ». Et en fait, il suffit de ne pas se dire que c’est la France et que c’est compliqué et qu’en fait, il y a vraiment une possibilité de faire les choses et de les faire rapidement. Quand une crise nous enlève des complexes que l’on ne devrait pas avoir, on arrive à avancer et à avancer ensemble. Donc il y a une vraie fierté et une vraie, non pas démonstration de force, mais démonstration de possibilités que l’innovation et l’investissement des laboratoires, en partenariat avec le public et dans l’e-santé, est absolument une possibilité. Donc il faut que l’on capitalise sur cet effort et cette expérience.

Fabien GUEZ
Franck MOUTHON, quand on veut, on peut ?

Franck MOUTHON
Moi, je trouve extraordinaire. Vous vous rendez compte ? Pendant une période de confinement, cette coalition a aidé les soignants, les aidants, les patients. Elle a permis à des startups de présenter leurs innovations. Ça a été une vitrine pour l’ensemble de l’industrie pharmaceutique…

Fabien GUEZ
C’est que tout ça pendant le confinement. C’est vrai.

Franck MOUTHON
De tout ce que la e-santé française sait faire. Donc moi, je trouve que ça a été un événement de visibilité pour toutes ces boîtes. Ça a été aussi une remise à niveau de toute l’industrie pharmaceutique sur ce que la e-santé pouvait apporter en termes d’apports de soins et aussi d’informations pour eux par rapport à la qualité des soins que leurs médicaments peuvent apporter aux patients. Enfin, je trouve que cet aspect collaboratif où l’on arrive à réunir les innovateurs, les bénéficiaires, c’est-à-dire les patients, les aidants, les soignants, et qu’au milieu, on ait des capacités de financement pour conduire ces programmes, j’ai trouvé que c’était une aventure humaine incroyable.

Fabien GUEZ
Parfait, on souhaite bonne chance à la suite, Coalition Innovation Santé et surtout la suite.

Franck MOUTHON
Merci.

Publié par Franck MOUTHON le samedi 30 mai 2020 sur http://www.france-biotech.fr/

Publié par Fabien GUEZ sur BFM - Check Up Santé le samedi 30 mai 2020 sur https://vimeo.com/425125050

Fabien Guez @FabienJGuez · 29 mai 2020
Coalition Innovation Santé, c’est l’idée géniale pour trouver et financer rapidement des solutions nouvelles pour désengorger le système de soins. Franck Mouthon, prsdt de @FranceBiotech et @OlivierNataf , prsdt de @AstraZenecaFR sont dans @Checkupsante ce we. @biosency @domicalis
https://vimeo.com/425125050

AstraZeneca France @AstraZenecaFR · 29 mai 2020
@OlivierNataf , Président d’@AstraZenecaFR, sera l’invité de @FabienJGuez @Checkupsante :
1ers résultats de la @CoalitionISante (@biosency)
Quid de la recherche du #vaccin avec @UniofOxford ? RDV sur @bfmbusiness :
Samedi 30/05 à 12h30
Dimanche 31/05 à 14h et 18h
https://vimeo.com/425125050

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